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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 22:07

 

Les travaux pour le développement des transports routiers urbains et maritimes entre les îles commenceront entre septembre et octobre prochains, a annoncé au Président de la République une délégation du Groupe marocain LARZEQ, reçu ce samedi 18 janvier 2014, au Palais de Beit-Salam, en présence du Conseiller Privé du Chef de l’Etat.

Composée de M.M. Abdelhafidh LAZREQ, Président du Groupe, Othmane LAZREQ, Directeur Général, Omar EL- MEZOUAGHI, Ahamadi AHAMD et de Mustapha Hadji, la délégation du Groupe LAZREQ spécialisé dans le transport tant routier que maritime, effectue actuellement une visite d’études et de prospection aux Comores dans la perspective de développer en trois phases les travaux pour le développement des transports routiers urbains et maritimes entre les îles.

« Votre pays est un diamant brut qu’il faudra entretenir Monsieur le Président, et nous espérons qu’avec le projet que nous voulons développer, nous allons contribuer au développement du secteur des transports, qui est primordial pour votre pays » a déclaré M. Mezouaghi.

Après avoir remercié la délégation pour tout ce qu’elle compte entreprendre en Union des Comores, le Président de la République a salué l’initiative du Groupe LARZEQ, qui s’inscrit dans la cadre du développement sud/sud. Il a également remercié le Royaume du Maroc pour le soutien permanent qu’il apporte dans les différents secteurs en Union des Comores, notamment celui de l’éducation, avec l’augmentation de 50%, du nombre des bourses d’études et la construction de la cité universitaire à Mvouni.

Le Président de la République a souhaité qu’en plus du projet des transports, le Groupe LARZEQ fasse bénéficier au pays, son expertise du en matière de pêche. « Votre pays a une expérience inégalée en matière de pêche. Nous souhaiterions bénéficier de votre expérience dans ce domaine pour améliorer les conditions de vie de notre population », a conclu le Président de la République.

« Votre pays est un diamant brut qu’il faudra entretenir Monsieur le Président, et nous espérons qu’avec le projet que nous voulons développer, nous allons contribuer au développement du secteur des transports, qui est primordial pour votre pays » a déclaré M. Mezouaghi.

Après avoir remercié la délégation pour tout ce qu’elle compte entreprendre en Union des Comores, le Président de la République a salué l’initiative du Groupe LARZEQ, qui s’inscrit dans la cadre du développement sud/sud. Il a également remercié le Royaume du Maroc pour le soutien permanent qu’il apporte dans les différents secteurs en Union des Comores, notamment celui de l’éducation, avec l’augmentation de 50%, du nombre des bourses d’études et la construction de la cité universitaire à Mvouni.

 

Le Président de la République a souhaité qu’en plus du projet des transports, le Groupe LARZEQ fasse bénéficier au pays, son expertise du en matière de pêche. « Votre pays a une expérience inégalée en matière de pêche. Nous souhaiterions bénéficier de votre expérience dans ce domaine pour améliorer les conditions de vie de notre population », a conclu le Président de la République.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 22:05

« J’ai pris note et je verrais ce qu’il faudra faire ». C’est ce qu’a déclaré le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, à une délégation composée des agents du syndicat de la Ma-Mwe, des représentants du mouvement des consommateurs ‘’printemps ylang’’ et des responsables du ministère de l’énergie conduits par le Ministre de la justice qui assure l’intérim de son homologue de l’Energie en mission à l’extérieur.

Reçue ce 17 janvier au Palais de Beit-Salam, la délégation était venue exposer au Chef de l’Etat, les griefs qu’ils reprochent à la société de l’Eau et de l’Electricité, la Ma-Mwe.

Prenant la parole en premier au nom des consommateurs, M. Dramsi a salué les efforts consentis par l’Etat pour la survie de la Ma-Mwe, sans lesquels, la société aurait déposé son bilan. M. Dramsi a regretté que même avec des subventions, la société n’arrive toujours pas à assurer à la population comme il se doit, ni la fourniture de l’eau, ni celle de l’électricité. « En réalité, c’est un problème de mauvaise gestion d’amont en aval, puisque la société dispose de tout ce dont elle a besoin, d’autant plus qu’elle dispose d’un personnel hautement qualifié, mais malheureusement non mis à profit » a-t-il déclaré.

Pour Mme Saïd Abdallah NAJDA, ancienne Conseillère financière de la Ma-Mwe, la société a connu une stabilité alors qu’elle achetait le litre de gasoil à 475 FC. « Avec le même litre à 250 FC aujourd’hui, elle devrait mieux fonctionner » a-t-elle déploré. Mme Najda s’est demandée pourquoi la situation est meilleure à Anjouan alors qu’elle ne bénéficie pas du même soutien financier que la Ma-Mwe. Pour elle, le comportement du Directeur Général et ses prises de décision sans concertation, ont démotivé le personnel de la société.

M. Ali Abdou Ahamada, Secrétaire Général du Syndicat des Agents de la Ma-Mwe, le Directeur Général fait peu de cas du personnel et ignore même les décisions de justice et prend des décisions cavalières qui divise les agents de la société.

Le Président de la République a pour sa part remercié la délégation pour avoir clairement exposé la situation et manifesté sa volonté d’accompagner le développement de la société pour qu’elle puisse satisfaire les besoins de la population comorienne.

Dr IKILILOU Dhoinine a détaillé à ses interlocuteurs, l’apport financier massif apporté à la société par le Ministère des Finances avant d’annoncer l’arrivée prochaine à Moroni du Président de la Banque Africaine de Développement qui a promis une importante assistance au secteur énergétique national. Il a ajouté qu’en plus de la Banque Africaine, la Banque Mondiale a annoncé son intention de renforcer la bonne gestion de la société et de contribuer au financement de la réhabilitation du réseau électrique du pays.

Enfin, le Chef de l’Etat a annoncé à la délégation que pour soutenir le secteur de l’énergie, actuellement très mal en point, les travaux pour l’installation de la centrale de fioul lourd de 18 MGW, tout comme ceux de la centrale solaire de 1MGW dans le Wachili, devraient commencer cette année

« Il y a certes des problèmes dans le secteur énergétique mais les solutions sont là. Il faut du sérieux de la part de tout le monde et surtout un changement de mentalités » a conclu le Président de la République.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 21:56

 

Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, s’est entretenu ce 17 janvier 2014, au Palais de Beit-Salm, avec le Dr KOYTCHA Firoze, Président de l’Association des Médecins de l’Océan Indien qui a son siège à Saint Denis de la Réunion.

Accompagné de M. Fidaly, Dr KOYCHA a expliqué au Président de la République que l’Association des Médecins de l’Océan Indien envisage d’effectuer sa 8ème mission humanitaire médico-chirurgicale et dentaire à l’hôpital de Domoni-Anjouan qui, selon lui, remplit les conditions souhaitées par la mission. C’est donc pour l’en informer et solliciter son approbation et son soutien, qu’il a souhaité le rencontrer.

Dr KOYCHA a précisé au Chef de l’Etat, que la mission sera composée de 37 médecins, et interviendra à Anjouan du 25 mars au 4 avril 2014. Elle comportera un volet thérapeutique avec une prise en charge en toute gratuité de 7 à 8.000 patients toutes disciplines confondues ; un volet d’enseignement postuniversitaire destiné aux équipes soignantes de l’île et un volet de médecine préventive sous forme de campagne d’hygiène buco- dentaires ciblées sur les enfants des écoles primaires.

Le Président de la République a vivement remercié Dr KOYTCHA pour les missions successives qu’il a menées en Union des Comores en lui promettant de donner les instructions nécessaires aux départements ministériels concernés et de contacter personnellement le Gouverneur de l’île afin de faciliter la mission et afin qu’il prenne toutes les dispositions permettant une bonne réussite de la mission médicale.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 21:44

Oumara_Mgomri
Le directeur général de la Ma-mwe a convié la presse hier, jeudi 16 janvier, pour présenter le bilan de l’année passée de son entreprise. Le patron de la société de l’eau et de l’électricité des Comores a parlé d’un «bilan positif» de son entreprise se réjouissant d’avoir enregistré une amélioration de son chiffre d’affaires, élevé à 38% par rapport à 2012. «Tout responsable d’une société, publique ou privée souhaiterait avoir ce chiffre», s’est-il félicité.

Le conférencier estime que la reproche faite à la Ma-mwe ne tient pas «car habituellement après le ramadan, le pays a toujours de problème d’électricité, or depuis mars 2013 le rythme est maintenu jusqu’ à aujourd’hui». Et Oumara Mgomri d’illustrer son propos en lisant un extrait du rapport de la Banque mondiale d’avril 2012. Selon ce rapport, «la population ne dispose d’électricité que sporadiquement entre 5heures tous les quatre jours dans les zones rurales et 8heures par jour à Moroni». Pour le patron de la Ma-mwe, «il n’y a pas de délestage à Moroni, la capitale est éclairée 24h sur 24, mais n’empêche qu’il peut y avoir des problèmes techniques qui font qu’il y a des coupures régulières, et les périphériques sont éclairées 6 h par jour tous les soirs».

Et il justifie cette situation par le manque des moyens financiers «limités» pour l’achat de gasoil. «Malgré ce que vous pensez, Ma-mwe n’a jamais autant payé auprès des hydrocarbures que depuis que je suis à ce poste. En 2013 nous avons payé trois milliards quatre vingt millions - le gouvernement a aidé à hauteur de 105 millions- et pris douze millions trois cent cinquante litres de gasoil aux hydrocarbures à raison de 249,40 fc le litre. 2012, Ma-mwe a payé un milliard sept cent soixante onze millions – le gouvernement a aidé à hauteur de 512 millions - pour douze millions quatre cent mille litres de gasoil soit à raison de 143 fc le litre».

Selon les calculs qu’il a fait, les neuf premiers mois de 2012 la société achetait le gasoil à raison de 71fc le litre et aujourd’hui il paie 250fc, donc il peut dire que la situation s’est considérablement améliorée. «Depuis mars il y a des coupures intempestives et non des délestages».

En ce qui concerne la question de l’eau, le conférencier a déclaré que la capacité d’alimentation en eau reste la même depuis 1976. «La population a considérablement augmenté à Moroni depuis, alors cette capacité ne peut pas alimenter aujourd’hui comme ces années là», justifie-t-il.

Mgomri estime que du côté de l’électricité tout comme celui de l’eau, le pays vient de loin mais que la situation s’améliore petit à petit et que depuis dix mois la situation est stable. Il déclare, en outre, s’il fallait scinder la gestion de l’eau de celle de l’électricité, il y aurait des problèmes car les recettes de l’eau ne peuvent pas couvrir son fonctionnement puisque l’un couvre et complète l’autre.

Abouhariat Saïd Abdallah

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 19:01

 

 

Voeux_du_nouvel an

Comme il est de coutume, le président de la République a adressé, le soir du mardi 31 décembre, ses voeux du nouvel an 2014 à la population comorienne. Dans cette allocution, d’Ikililou Dhoinine, il était surtout question des réalisations de 2013.

Sur le plan économique, 2013 a été une année «difficile» au niveau mondial. «Malgré cette conjoncture, notre pays a su maintenir une stabilité dans son développement et a réussi à remplir ses engagements vis-à-vis de ses partenaires multilatéraux, notamment les institutions financières et monétaires internationales», a-t-il déclaré. Le chef de l’Etat a aussi montré que «l’effort pour une bonne gouvernance a permis à notre pays, de passer avec succès, la sixième et dernière revue du programme Ippte». Il a parlé d’une amélioration sensible des mécanismes de collecte de l’impôt et des progrès réalisés en matière de réformes structurelles. et d’autres mesures qui ont permis de «contenir l’inflation et enregistrer une croissance économique de l’ordre de 3%, tandis que le budget de l’Etat se clôturait par un excèdent».

Mais tout n’a pas été rose! «le déficit courant s’est creusé. Mais cela est dû à la hausse de nos importations, liées aux projets d’investissement, financés par des ressources extérieures et à la baisse des transferts relatifs au programme de citoyenneté économique», a-t-il reconnu, regrettant aussi que «des transferts extérieurs annoncés ne se sont pas matérialisés».

Sur le plan politique, l’accent a été mis en faveur de la consolidation de la réconciliation nationale. «L’Union des Comores a été l’un des pays africains à avoir joui de la concorde nationale, de la paix et de la stabilité». Une situation qui reste, tout de même, «fragile». «L’année 2013 nous a également permis de constater que la vigilance doit rester de mise dans notre pays qui reste encore fragile», a insisté le chef de l’Etat.

Pour le président Ikililou Dhoinine, le pays ne peut pas revenir en arrière au moment où les efforts des uns et des autres commencent à donner ses fruits. «Cette paix et cette stabilité, qui restent l’oeuvre commune de notre classe politique et sociale, restent notre plus grande richesse. C’est pourquoi, nous devons y veiller et les préserver, jalousement», a-t-il encore rappelé.

«C’est le même état d’esprit qui m’anime, dans la façon d’aborder nos relations avec notre principale partenaire, la France», a-t-il fait savoir promettant que chaque année, il fera part de l’évolution des négociations relatives à la question de l’île comorienne de Mayotte. «Je dois vous avouer, que tout en demeurant vigilant sur cette question, je reste néanmoins optimiste», a-t-il affirmé. «Je continuerai à agir, en conciliant notre intérêt vital, notre unité nationale, notre intégrité territoriale, à la nécessité de vivre ensemble en paix dans notre région, sans abandonner notre revendication légitime et tout en nous rapprochant davantage de nos frères et soeurs de Mayotte».

Le président de la République a affirmé que son gouvernement travaillait «en vue de valoriser les compétences constituées à l’étranger, qui ont été jusque-là tenues à l’écart de nos efforts, pour la reconstruction du pays». Ikililou Dhoinine a promis que ses discours en 2014 seront, Incha-Allah, essentiellement consacrés aux inaugurations des nombreux chantiers en cours et au lancement de nouveaux projets de développement sur l’ensemble de nos îles.

Saminya Bounou

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 18:49

 

beitsalam

Monsieur le président,

Au nom des organisations professionnelles de la presse, des médias d’Etat et indépendants, je vous présente les vœux les meilleurs pour vous et votre famille ainsi qu’aux membres du gouvernement. Permettez à travers vous, transmettre nos vœux de prospérité au peuple comorien tout entier, du pays et de la diaspora.

Monsieur le président,

Ces dix dernières années, le pays a accompli des progrès dans la législation dans le domaine de la réglementation de l’exercice du métier et de la défense de la liberté de la presse. La mise sur pied du Haut conseil de la presse et de l’audiovisuel, est un pas important qui devrait permettre de s’enorgueillir de l’existence d’un observatoire indépendant des règles déontologiques du métier mais aussi d’un rempart solide pour la protection des journalistes et la préservation de la liberté de la presse.

Nous constatons qu’un an après sa mise en place, le conseil ne fonctionne pas comme on l’espérait. Le constat est unanime : les moyens tardent à être affectés pour permettre à ses membres de travailler dans les conditions les meilleurs.

Monsieur le président,

Dans le classement mondial de reporters sans frontières, nous avons perdu six places en 2013 alors que nous aurions pu en gagner. En 44ème position en 2012, nous sommes classées 51ème position en 2013, perdant ainsi 6 places, sanctionné à cause d’agissement et des réflexes inefficaces de censure qui aurait pu être évités.

A titre d’exemple, la presse mondiale a titré « reflexe archaïque » et de « mesure consternante », quand un journal a été saisi en avril 2012. La presse a qualifié « d’ingérence présidentielle » en mars 2011, quand des journalistes ont été sanctionnés parce qu’ils ont osé évoquer la tardive passation du pouvoir de l’ancien président avec son successeur.

Reporters sans frontières avait dénoncé la mise à l’index d’un journaliste en février 2011, tout comme il avait exprimé son inquiétude quand à la sécurité en décembre 2007 de Kamal Ali Yahouda, placé en garde à vue, alors chef de bureau de l’Ortc à Anjouan.

Nous rappelons aussi que les conditions de détention dans lesquelles a été maintenu Elarifou Minihadji, à Anjouan au moment fort de la sécession a suscité l’émoi de la profession dans le monde, tout comme a été dénoncé le placement en garde à vue par la gendarmerie de Moroni, pendant 54 heures, d’Aboubacar Mchangama, le 27 mars 2006.

Ces faits et ces agissements démontrent que des pratiques d’un autre temps sont encore vivaces. Ils démontrent l’urgence qu’il y a, à les bannir pour que les Comores retrouvent une place de choix, la place qu’elles méritent dans le classement mondial de la liberté de la presse.

Monsieur le président,

A l’assemblée nationale, un projet de loi sur la protection des sources d’information des journalistes a été soumis, mais vite abandonnés. Nous saisissons cette occasion pour demander votre soutien à ce projet en vue de protéger les journalistes dans l’exercice libre de leur métier. En contrepartie de son adoption, les pouvoirs publics pourraient exiger une production de qualité et un strict respect des normes de la déontologie et de l’éthique.

Monsieur le président,

Les journalistes ont grandement besoin de travailler dans un pays stable, dans une démocratie qui fonctionne et des institutions solides. Parce que l’instabilité politique fragilise la profession journalistique et rend délicat la production d’une information indépendante.

Nous sommes disposés à accompagner l’effort du pays pour une bonne gouvernance et dans la lutte contre la corruption généralisée. Encore faut-il, Monsieur le président, accorder les moyens pour améliorer les conditions de travail des journalistes afin de les rendre moins vulnérables et moins enclins aux influences diverses.

A notre niveau, nous allons en 2014, mener une réflexion poussée sur la manière de former ceux qui exercent le métier. La formation permanente et les modules de formation initiés par certains médias doivent être encouragés.

Monsieur le président,

La presse compte beaucoup sur le haut conseil mis en place. L’heure du bilan est venue pour comprendre les goulots qui l’empêchent d’accomplir ses missions pour faire de l’année 2014 qui commence, une année de la liberté et de la production de qualité.

Je vous remercie…

(4 janvier 2014 – Beit Salam

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 23:21

 


 

Partis dimanche matin 14/12/2013 de l’Aéroport International Moroni- Prince Saïd Ibrahim, SE Dr IKILILOU Dhoinine et sa délégation sont accueillis avec tous les honneurs à l’aéroport International de Mascate par Son Altesse Fahd Bin Mahmoud Al-Saïd, Vice-Premier Ministre du Conseil des Ministres Omanais avant d’être reçus par Sa Majesté le Sultan Qboos Bin Saïd dans l’après-midi.

Le Président de la République s’est également entretenu dans la matinée du lundi avec Son Altesse le Vice-Premier Ministre

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 00:48

 

Le Président de la république Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine a reçu ce mercredi 6 novembre 2013 au Palais de Béit-Salam, une délégation d’investisseurs brésiliens conduite par l’Ambassadeur du Brésil en Tanzanie, en Union des Comores et aux Seychelles, M. Francisco Luz et composée de M.M. Manoel Morilos Silva de Pétro-bras, Elio Ruzzi et Jonathan Bittencourt de Green Best Solutions, Marcelo Siegmann de Brazil Food et Marcos Brandalise de Brazafric.

Ces hommes d’affaires représentant quatre compagnies brésiliennes sont venues discuter avec les autorités comoriennes des opportunités que le pays peut leur offrir. A part la société Pétro-bras, 8ème mondiale dans la prospection et la recherche pétrolière, il y a eu aussi Brazil Food spécialisée dans l’exportation de volailles et de tout ce qui est agro-alimentaire, puis Green Best Solutions leader dans les énergies renouvelables et le traitement des déchets et enfin, Brazafric installée à Nairobi et spécialisée dans tout ce qui est machinerie agricole, matériels de construction et fourniture de services.

Les responsables de Green Best Solutions se rendent à Anjouan et à Mohéli pour voir les possibilités d’installation des centrales hydrauliques. Déjà, la délégation a eu plusieurs entretiens avec les ministères, notamment celui de l’énergie. L’Ambassadeur Luz a expliqué au Président de la République que les Comores disposent de terres agricoles très riches et qu’avec la construction des barrages pour maintenir l’eau, l’agriculture comorienne pourrait facilement devenir leader dans la région sud/ouest de l’Océan Indien.

Son Excellence Luz a enfin sollicité le soutien de l’Union des Comores sur la reforme des Nations Unies initiées par le Groupe de 4 : Japon, Brésil, Inde, Allemagne et ensuite, à la candidature de la ville de San Paolo pour l’exposition universelle de 2020.

Après avoir souhaité la bienvenue à l’Ambassadeur et à sa délégation, le Président de la République a expliqué que des visites de ce genre sont de nature à renforcer la coopération sud/sud. Il a manifesté un intérêt particulier pour l’agro-alimentaire brésilien qui a fait ses preuves partout dans le monde et il a pour la circonstance, souhaité que Green Best Solutions présente des brochures sur ses machines notamment agricoles et qu’il aurait été intéressant que la Société ait un représentant sur place.

Concernant le soutien aux Nations Unies, Dr IKILILOU Dhoinine a assuré que l’Union des Comores, comme tout pays africain, se rangera derrière l’Union Africaine, expliquant en outre qu’au moment venu, elle fera le bon choix. Quant à l’exposition de 2020, les Comores en tiendront compte.

Le Président de la République a réitéré la disponibilité des Comores à travailler avec tous ceux qui le souhaiteraient, estimant qu’avec la technique agricole brésilienne, les bonnes terres à travers les quatre îles pourraient couvrir une grande partie des besoins alimentaires de la population.

« Si Brasil Food pouvait développer un élevage de poulets de même que la fabrication de la provende sur place, cela contribuerait à réduire la dépendance du pays » a déclaré le Président de la République, visiblement séduit par les secteurs de l’agro-alimentaire, du biogaz et du traitement de déchets

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 15:44

 

Le Président de la République Son Excellence Dr IKILILOU a reçu une délégation saoudienne conduite par l’Ambassadeur Ahmed Ben Hamad Al - Hamoud ; Directeur Général de la Planification et du Développement au Ministère saoudien des Affaires étrangères en présence des Conseillers diplomatique et privé, Ben Massoundi Rachid et Madi Ali.

Cette délégation du Ministère saoudien des Affaires étrangères est venue préparer l’ouverture de l’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite en Union des Comores. Elle a durant son séjour, rencontré le Ministre Abdou Nassur qui assurait l’intérim de son homologue Dr El-Anrif Said HASSAN qui accompagnait le Président à New-York.

La délégation se réjouie de l’acquisition du terrain pour la construction de son ambassade à Bahani, elle se réjouie également de la qualité des plusieurs entretiens qu’elle a eues avec les différentes autorités comoriennes.

« Dans la pratique de la diplomatie saoudienne, c’est le Ministère des Affaires étrangères qui décide de l’ouverture d’une ambassade, mais pour ce qui est des Comores, c’est le Roi en personne qui a fait la recommandation » a déclaré l’Ambassadeur Al-Hamad qui a aussi ajouté que tout est prêt pour l’entame des travaux de construction de la représentation diplomatique.

Le Président de la République a pour sa part, présenté ses sincères remerciements au Roi et au peuple saoudiens pour le soutien permanent qu’ils ne cessent d’apporter à l’Union des Comores. Il a aussi salué la rapidité avec laquelle les autorités saoudiennes ont répondu favorablement aux doléances comoriennes.

Dr IKILILOU Dhoinine a en outre expliqué à l’Ambassadeur saoudien que les Comores qui ont atteint le point d’achèvement depuis l’année dernière, viennent encore de passer avec succès la 5ème revue et attendent la 6ème. Le Chef de l’Etat a rappelé que le Fonds Saoudien a accordé 50 millions d’aide pour le développement des Comores dont 5 sous forme de don, un don qui est destiné à l’éducation et la santé.

« L’important était l’ouverture de l’Ambassade, maintenant c’est effectif et les travaux pour la construction de cette représentation diplomatique doivent avoir débuté, c’est une bonne chose puisque cela va contribuer au renforcement des bonnes relations déjà existantes entre les deux pays et nous nous réjouissons de la présence tant attendue sur notre territoire de nos amis et frères du Royaume d’Arabie Saoudite » a conclu le Président de la République.

 

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 15:41

 

New York, le 25 septembre 2013

-   Excellence Monsieur le Président,
-   Distingués Chefs d’Etat et de Gouvernements,
-   Excellence Monsieur le Secrétaire Général,
-   Honorable Assistance,
-   Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi, tout d’abord, d’adresser aux Autorités américaines tous nos remerciements pour l’accueil toujours chaleureux et fraternel, qu’elles nous réservent, lors de ce grand rendez-vous annuel à New York, aux Nations Unies.

Ensuite, mes très sincères félicitations vont à l’endroit de la Présidence à laquelle je formule des vœux de réussite, pour un excellent déroulement des travaux de la 68ème Session Ordinaire des Nations Unies, consacrés au « programme de développement pour l’après-2015 ».

Enfin, au nom de ma délégation et au mien propre, je voudrais m’associer aux autres Chefs de délégations ici présents, pour exprimer toute ma gratitude, au Secrétaire Général de notre Organisation, Son Excellence Ban Ki-Moon, pour sa disponibilité à servir notre monde avec l’engagement et l’abnégation que nous lui connaissons.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Au moment où le monde est confronté à des crises gravissimes, Des actes terroristes, aveugles et barbares, que nous condamnons avec la plus grande fermeté, viennent d’être perpetrés au Kenya faisant des dizaines de victimes innocentes, parmi lesquelles, des femmes et des enfants.

Au moment où les conflits armés mettent à l’épreuve notre capacité commune, à bâtir un monde où régnera la paix,

La crise qui secoue la Syrie, depuis deux ans et demi, avec ses lots de détresse et de drames humains, doit nous interpeller, afin de parvenir rapidement à un reglèment de ce conflit et mettre fin, ainsi, aux souffrances endurées par le peuple syrien.

Nous condamnons, fermément, l’usage, en Syrie, d’armes chimiques contre des populations innocentes, tout comme nous condamnons avec la même énergie, les acteurs de cet acte horrible.

Je voudrais, dans le même sens, attirer solennellement notre attention à tous, sur les autres crises, les autres maux qui pourraient nous sembler mineurs ou insignifiants, alors qu’ils sont, eux aussi, tout aussi graves. Ils le sont, d’autant plus qu’ils engendrent, des lourdes pertes humaines et le plus souvent, ils nourrissent, pour ceux qui les vivent quotidiennement, un sentiment de frustration, de mépris et d’abandon !

Et pourtant, ces autres maux, en réalité, n’ont aucune raison d’être, car c’est ensemble, dans ce haut lieu des Nations Unies, à l’unanimité, que nos prédécesseurs, animés de l’esprit d’égalité des Peuples, de Justice Universelle mais encore d’Equité et d’Humanisme, ont décidé, le cœur ouvert et l’esprit libre, de rendre l’Humanité tout simplement harmonieuse, pour le bien-être de l’Homme.

En effet, c’est notre Organisation qui décida de la décolonisation de tous les territoires, sous le joug colonial.

Elle en a fixé les règles ! Elle a tracé le cheminement ainsi que l’accompagnement, pour les Peuples qui se seraient libérés !

Je voudrais, d’ailleurs, en passant, rendre un hommage appuyé, aux Membres Permanents du Conseil de Sécurité, ainsi qu’à tous les Etats-membres des Nations-Unies, de l’attitude responsable dont ils ont fait montre, depuis la création de l’Organisation des Nations Unies à nos jours, en soutenant les Mouvements et Organisations de Libération Nationale, surtout dans notre continent, l’Afrique.

Cependant, il est regrettable que soixante-huit ans après sa création et après l’adoption de sa Charte, que cette même Assemblée constate malheureusement encore, aujourd’hui, qu’il reste un territoire d’un Petit Etat Insulaire, en l’occurrence le mien, l’archipel des Comores, sous domination d’un autre Etat, celui-là, une grande puissance, Membre Permanent du Conseil de Sécurité, j’ai nommé l’Etat français.

Et pourtant, notre Organisation s’est prononcée, sans équivoque, en faveur de l’indépendance de l’archipel des Comores.

Ce fut conformément aux résolutions 1514 du 14 décembre 1960, portant « Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux » et 2621 du 12 octobre 1970 contenant le programme d’action pour l’application intégrale de la Déclaration.

Aussi, aux résolutions 3161 du 14 décembre 1973 et 3291 du 13 décembre 1974, qui réaffirment l’Unité et l’Intégrité Territoriales de l’Archipel des Comores et le droit inaliénable de son Peuple à l’Autodétermination et à l’Indépendance.

C’est ainsi que, par sa résolution N° 376 du 17 octobre 1975, votée à l’unanimité, le Conseil de Sécurité a demandé instamment « à l’Assemblée Générale d’admettre les Comores, à l’Organisation des Nations Unies ».

Les Comores sont donc devenues membres de l’ONU en vertu de la résolution 3385 du 12 novembre 1975, qui réaffirme « la nécessité de respecter l’Unité et l’Intégrité Territoriales de l’Archipel des Comores, composées des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli ».

Je dois rappeler que tous les pays membres, y compris les pays européens, ont voté pour cette résolution. La France ne s’y est pas opposée.

Honorable Assistance,

Chacun de Vous, Chef d’Etat et de Gouvernement, garant de l’Indépendance et de l’Intégrité de son territoire, peut-il s’imaginer la frustration et la torture morale qu’un Chef d’Etat vit, au quotidien, face à une situation aussi dramatique ?

En m’adressant à Vous, ainsi, je laisse parler mon cœur et rassurez-vous, tous mes concitoyens le font autant, quotidiennement !

Qu’avons-nous fait, Nous Peuple Comorien, de si grave, pour que l’Histoire ne nous traite pas comme tous les autres Peuples du monde ?

Pourquoi devons-nous, à chaque fois, expliquer ou justifier l’Unicité de notre Peuple, de son Histoire, de sa Géographie ou de sa Culture ?

En plus, lorsqu’on veut nous faire comprendre que c’est parce qu’une partie de notre population aurait exprimé un souhait, de vouloir rester colonisée, alors, nous nous interrogeons très sincèrement, si l’on veut refaire la Conférence de Berlin, de 1885 !

Et si tel était le cas, devrions-nous comprendre qu’on voudrait, aujourd’hui, poser la question à tous les Peuples s’ils voudraient rester eux-mêmes ou changer de destinée ?

Et puisque la vocation de tout Peuple est d’aspirer à être libre, qu’adviendrait-t-il, lorsqu’un jour la population comorienne de Mayotte réclamait sa liberté vis-à-vis de la France ?

Quelle incohérence de l’histoire et quelles seraient les normes de droit international, qui permettraient à notre Organisation de trancher ?

Honorable Assistance,

Depuis le 6 juillet 1975, date à laquelle mon pays, l’Archipel des Comores, a accédé à la souveraineté, les comoriens n’ont cessé de réclamer, juste l’application du droit international, mais en vain.

Pourtant, dans d’autres cas similaires, certaines grandes puissances exigent le respect de ce même droit international et obtiennent gain de cause.

C’est ainsi, que la circulation des personnes entre les îles de l’Archipel des Comores, un droit inaliénable, est entravée par une décision incompréhensible et inadmissible, des autorités françaises, qui ont imposé, en 1994, un visa entre Mayotte et les trois autres îles comoriennes.

Ce visa, Honorable Assistance, qui a, à ce jour, entrainé la mort de près de 10.000 de mes compatriotes, fait du bras de mer, séparant Mayotte des autres îles, le plus grand cimetière marin du monde.

Notre conscience commune nous oblige à agir vite !

Monsieur le Président,

Dans tous les foras internationaux, y compris onusiens, la Communauté Internationale, tout en reconnaissant le droit des Comoriens à recouvrer l’intégrité de leur territoire, a maintes fois, demandé que les deux parties concernées, les Comores et la France, entrent en négociations, en vue de trouver une issue durable et équitable à ce différend territorial malheureux, conformément à la législation internationale.

Mes prédécesseurs, chacun en ce qui le concerne, ont entamé des négociations avec l’Etat français, mais force est de constater, que nous sommes toujours, à la case départ.

Aussitôt élu Président de la République, j’ai beaucoup réfléchi et j’ai beaucoup consulté.

Les responsabilités qui sont désormais les miennes, m’obligent à faire bouger les lignes restées immuables, voici trente-huit ans.

Après une première rencontre avec mon Homologue français, François HOLLANDE, à Kinshasa, en marge du Sommet de la Francophonie, j’ai compris que les nouvelles autorités françaises, étaient disposées, à trouver, enfin, une issue à la problématique comorienne.

J’ai noté et je dois l’avouer ici, que la France d’aujourd’hui, est prête à endosser son rôle historique, conforme à un Etat respectueux du droit international, quel que soit le sujet du droit international, et ce que la France vient de faire au Mali, en est l’exemple, le plus éloquent.

Je voudrais, d’ailleurs, m’associer aux Autorités et au Peuple maliens et au continent africain en général, pour remercier les Autorités françaises, qui ont pris la décision responsable, de faire en sorte que les Forces Armées de la République du Tchad, ainsi que celles des pays de la région Ouest-africaine, s’associent aux Forces armées françaises, pour que ce pays recouvre son Unité et son intégrité territoriale.

Aussi, je saisis cette occasion pour saluer la présence parmi nous, de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, et lui dire notre joie de partager avec le peuple frère du Mali, cette fierté d’avoir recouvré l’integrité de son territoire.

C’est donc aussi pour le même idéal, et l’espoir de voir mon pays, recouvrer son intégrité territoriale, que j’ai accueilli avec une très grande satisfaction, l’invitation du Président François HOLLANDE, d’effectuer une visite de travail en France, afin d’entamer des négociations sérieuses, pour donner une nouvelle impulsion à nos relations, notamment sur la question de l’île comorienne de Mayotte.

A l’issue de cette visite, nous avons signé et publié une déclaration politique dite « DECLARATION DE PARIS ».

Mais avant de m’y rendre, Monsieur le Secrétaire Général, j’ai consulté la Présidence de la Commission de l’Union Africaine, pour me rassurer de la conformité de notre nouvelle démarche aux principes défendus par notre organisation continentale et solliciter son expertise.

Je saisis d’ailleurs cette occasion pour exprimer toute notre gratitude à Son Excellence Madame ZUMA, Présidente de la Commission de l’Union Africaine, pour le soutien constant qu’elle apporte à notre pays.

En m’exprimant, ainsi, j’ai voulu prendre toute la Communauté Internationale à témoin et solliciter auprès du Secrétariat Général de notre Organisation son expertise, son appui ainsi que son soutien, tout au long de ces négociations, pour cette nouvelle dynamique à laquelle Nous et la Partie française, sommes résolument engagés.

Monsieur le Secrétaire Général,

Je voudrais, informer l’Assemblée Générale des Nations Unies que, désormais, la question de Mayotte figurera, chaque année, à notre ordre du jour et nous, Autorités Comoriennes, prenons l’engagement, ici, de rendre compte, chaque année, de l’évolution desdites négociations, jusqu’au règlement définitif, de la question de la souveraineté de mon pays.

Durant ces négociations, mon pays demande aux Nations Unies comme aux autres Organisations internationales, auxquelles nous sommes affiliés, notamment l’Union Africaine, l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Ligue des Etats Arabes, l’Organisation de la Coopération Islamique, le Mouvement des Non-Alignés et la Commission de l’Océan Indien, de nous apporter tout leur soutien.

Le Haut Conseil Paritaire, Organe de suivi de la Déclaration de Paris que j’ai citée, sera mis en place dans les prochaines semaines.

Il débutera ses travaux dès cette année en se penchant sur le problème de la circulation des biens et des personnes, pour stopper d’une manière irréversible les drames humains qui endeuillent, quotidiennement, toutes les familles comoriennes.

Honorable Assistance,

Jamais, notre monde n’a été si proche de réaliser l’objectif pour lequel Nous, Dirigeants du monde, nous nous retrouvons dans ce temple des Nations Unies, au moins, une fois chaque année.

Cet objectif, comme le stipule notre Charte, est de « Maintenir la paix et la sécurité internationales ».

Aussi, m’est-il opportun, avant de conclure mon propos, de saluer les efforts de la Communauté internationale qui ont permis d’enregistrer des solides avancées, ouvrant ainsi la voie, à la tenue prochaine, d’élections présidentielles, à Madagascar, ce grand pays frère.

Monsieur le Président,

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Pour que le « programme de développement pour l’après 2015, plantons le décor », thème de notre présente Session, ne soit pas une nouvelle illusion, nous devons agir et vite, pour mettre nos populations à l’abri de la peur et du besoin. Alors, osons combattre les injustices ! Osons bannir les conflits meurtriers ! Osons faire de la paix notre combat quotidien et notre seule raison d’être, pour que vive l’Humanité dans la concorde !

Je vous remercie.

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